Quels résultats attendre d’une expérience delfinienne ?
La question vaut la peine ou la joie d’être posée.
Pourquoi. Car à la manière dont les samouraïs s’entrainaient à tirer leur flèche derrière la cible, en se fixant les objectifs au delà de ce qui est immédiatement visible, nous favorisons la manifestation de ce que nous souhaitons.
Autrement dit, Vise la lune et si tu échoues, tu atterriras dans les étoiles.
Quelle est donc, notre lune, à nous, delfiniens ?
Prenons un exemple. Je suis en voiture et je veux rentrer chez moi. Devant moi, il y a un grand pont. Ce grand pont cache un petit pont. La voie d’accès à mon domicile se fait par le petit pont. Le grand pont mène ailleurs. Pourtant il agit comme un voile devant mon cerveau et plusieurs fois, il m'empêche de concevoir l’existence du deuxième petit pont et même si le GPS me l’indique, je me trompe.
Il en est de même dans les autoroutes des cerveaux. Il y a des autoroutes de la pensée qui ne nous mènent nulle part. Ou qui nous mènent là où on veut nous mener. Mais ces autoroutes nous voilent, les chemins de notre pensée authentique.
Or ces chemins de notre pensée authentique sont les voies de manifestation de notre Réalité. Si nous suivons les autoroutes de la pensée qui ne mènent nulle part, nous sommes guidés dans une réalité qui n’est pas la nôtre. Et nous ne pouvons pas concevoir qu’il existe une autre réalité, comme nous ne pouvons pas concevoir qu’il existe une autre route. La route de la pensée crée la réalité dans laquelle nous vivons. Le monde est la manifestation de la route de pensée que nous empruntons. Si nous pensons la compétition et la crise économique, nous manifestons à l’échelle individuelle et collective, une réalité qui met en scène la compétition et la crise économique, que l’on soit dans les camps des vainqueurs ou des perdants, c’est la réalité dans laquelle nous vivons.
Les autoroutes de la pensée sont les voies souvent les plus visibles et les plus immédiates. Elles pourraient même s’apparenter à des raccourcis. Néanmoins elles conduisent bien souvent à une réduction du réel. Elles mettent en exergue, un élément prépondérant et ostentatoire de leur succès, et cachent l’immensité de leurs échecs et dégradations. Et ce qui dans cette voie peut paraître un progrès est en réalité, une régression.
Si nous empruntons le petit pont caché derrière l’autoroute, nous nous donnons la chance de découvrir les paysages d’une nouvelle réalité.
Ces chemins sont le plus souvent contre-intuitifs et paradoxaux. Ils sont voilés à notre conscience immédiate. Pour la simple et bonne raison, peut être, qu’ils invitent notre intelligence à les dévoiler. Et quand ils se dévoilent, en résultent une profonde satisfaction et un sentiment d’évidence. Ce qui apparaissait avant le dévoilement impossible ou absurde, devient au plus profond de nous, une évidence sans équivoque.
Le dévoilement est aussi une forme de transcendance.
Comme disait Einstein, “On ne résout pas un problème, avec les modes de pensée qui l’ont engendré.” Il convient d’élaborer littéralement de nouveaux modes, ou chemins de pensée.
C’est le pari, le challenge et le jeu, auxquels nous invite le delfinisme : découvrir et même créer de nouveaux chemins neuronaux qui initieront de nouvelles visions et de nouvelles façons d’agir, qui vont façonner, une nouvelle Réalité, plus conforme à notre vibration profonde ou vibration d’âme.
Chaque participant aux expériences delfiniennes, va apprendre à identifier et formuler les nouveaux chemins qui se sont révélés. Ainsi chacun repart avec des changements de perspective, des renversements, des retournements, des réconciliations de paradoxe, vécus dans leur chair
Cet outcome est source de changements de réalités.
Car ces breakthrough génèrent de nouvelles façons d’agir
“you know the door to my very soul” comme diraient les Bee Gees - How Deep is your Love”
Et quand nous parlons de chemins neuronaux, nous parlons de chemins qui relient plusieurs cerveaux. Et pas seulement ceux de l’encephale. il y a ceux qu’on appellent communément cerveau gauche, cerveau droit, le troisième cerveau, et puis aussi lui le cerveau émotionnel alias le coeur et le cerveau abdominal, l’estomac et les intestins, et l’intelligence cellulaire.
Pour en savoir plus sur ce sujet :
Comment le delfinisme peut il favoriser l’émergence de ces nouveaux chemins ou gateways. Un élément majeur de réponse est la pratique holistique.
La pratique holistique va solliciter, activer et créer des passerelles entre différentes facettes de notre être : coeur, corps, âme et esprit
Elle va agir sur plusieurs plans et dimensions à travers les différentes pratiques :
Et, au delà et en filigrane de tous ces élements, agissant comme un supra-conducteur, le delfinisme repose sur ce que nous appelons la cinémascopie & l’humour.
La cinémascopie désigne la capacité à vivre la réalité comme un film, sur la base de ce crédo : “quand ta vie ressemble à un film, tu t’approches de la réalité”.
Nous avons certainement tous fait l’expérience de ces moments particuliers, que certains appellerons flow ou synchronicité, pendant lesquels, on a le sentiment d’être dans un film. Ces moments qu’ils soient réjouissants ou dramatiques, nous donnent le sentiment d’être pleinement vivants. Notre démarche consiste à favoriser l’émergence de cet état d’être par un état d’esprit difficilement descriptible, mais bien réel, où nous nous placons sur le fil entre réalité et fiction, où les situations prennent un autre sens, où les personnes deviennent des personnages, où la comédie et l’humour peuvent jaillir. C’est un état perceptif, un pas de côté par rapport à la la “réalité pure et dure”, c’est se mettre dans un état où nous sommes à la fois acteur et réalisateur, où la réalité devient plus savoureuse et sensuelle et où l’humour tient le devant de la scène consciente.
La cinémascopie comme outil pour créer des passerelles entre fiction et réalité, est en soi, un moyen de créer de nouveaux chemins neuronaux.
Un nouvel hologramme du réel
Notre pratique holistique, décrite ci-dessus, va ainsi nous aider à développer, à l’instar des dauphins, ce que nous appelons un nouvel hologramme du réel.
Les études sur les dauphins, évoquées notamment dans le livre le 5ième Rêve de Philippe Van Ersel, mettent en avant, que les dauphins perçoivent le monde, à travers une espèce d’hologramme sonore, très subtile. Par le son qui est leur organe de perception majeur, ils obtiennent une image sonore du réel, composé d’une multitude de paramètres physiques (forme, taille, distance, chaleur), émotionnels, psychologiques, ils peuvent connaître l’état de santé de leurs “interlocuteurs”...
Par analogie avec les dauphins, nous allons donc raffiner notre système perceptif, en élaborant un nouvel hologramme du réel, plus subtile, plus interconnecté en nous et avec notre environnement, et ainsi être réceptifs aux signaux que nous envoie le réel, pour découvrir et arpenter les chemins de notre véritable nature